la plus niaise :p
La Nuit
Nous étions la veille de Noël et tout le monde était joyeux. Tout le monde, sauf moi. Comme chaque année, je vais passer la soirée dans mon canapé a regarder la télévision et je vais rester seule toute la nuit. Il y avait bien quelqu'un avec qui j'aurais voulu passer la soirée. Mais ce sentiment n'était pas réciproque. Mon désir de le voir et de le toucher était trop fort. Je ne supportais plus d'attendre. J'ai décidé de prendre en main mon destin et de enfin lui avouer mes sentiments. Je me suis emparé du téléphone et deux heures plus tard, j'ai dehors en train de l'attendre.
Va-t-il venir? Comment je vais lui présenter la situation? Est-ce qu'il va me comprendre ou va-t-il se moquer de moi? Mon cœur commença à s'emballer quand je l'ai vu arriver. Plus il s'approche, plus j'avais une folle envie de m'enfuir. Il est de plus en plus près...Arrivé devant moi, il me dit:
"Je suis désolé pour le retard mais j'ai mis du temps pour me préparer...Bon, tu n'avais pas quelque chose à me dire?"
Mons souffle se coupa. Aucun son ne sorti de ma bouche. Je restais là, plantée au milieu de la place, avec se pauvre garçon debout devant moi qui ne comprenais pas ce qui se passait. Il allait repartir quand des paroles arrivèrent dans mon oreille:
"Noël est un jour où l'on doit rire, pas pleurer."
Je me rendis compte que j'étais en larmes, elles coulaient toutes seules. J'ai essayé de les arrêter, mais rien a faire, la tristesse était trop forte. La tête baissé, j'essuyais mes larmes quand une silhouette me cacha la Lune.
"Ne pleure plus belle princesse, ton prince charmant est là."
Et il m'embrassa. Cette nuit fut la plus belle de toute ma vie. Joyeux Noël!
Première nouvelle !!!
Histoire d'une nuit
Tout avait commencé un soir d'automne. Dans le froid de la saison, j'avais vu une lueur blanchâtre. Elle s'avançait vers moi en poussant des hurlements déchirant le silence de la nuit. J'ai pu voir une cicatrice à son œil droit avant de la voir s'éloigner dans la pénombre.
Comme seul repère la Lune, j'avançais pour retrouver cette âme égarée. Comment aurais-je pu la laissé seule, dans un si piteux état. Quand j'avais croisé son regard, j'avais pu voir toute la tristesse et la souffrance de cet animal. J'avais cru me voir dans ses yeux.
Je m'étais retrouvé au milieu d'un champ. L'horizon était illuminé par le soleil levant. Je m'étais retourné après avoir entendu un bruit qui ne m'était pas inconnu. J'avais pu voir l'apparence de l'animal que j'avais poursuivi pendant la nuit. C'était la monstruosité incarnée. Toute personne normale aurait pris la fuite, mais j'avais réussi à apercevoir la beauté de cet animal, une beauté intérieure. Malgré ses grognements et ses menaces, je m'en étais approché et l'avais pris dans mes bras et j'écoutais son cœur battre. L'animal n'avait pas cherché à s'échapper, il ne bougeait plus. J'avais senti ses larmes couler de ses joues. Elles étaient tellement belles. Sans m'en rendre compte, elle s'était transformée en pétale de roses, s'envolant à la première brise du matin. Dans un tourbillon rose, l'horrible animal que j'avais dans mes bras s'était transformé en la plus belle des créatures. Je ne parlais pas sa langue, mais j'avais cru entendre un «merci». Elle s'envola vers le ciel bleu d'automne, emportant avec elle toute la tristesse de la nature et de la faune des environs, en me laissant, comme seul souvenir de cette nuit, un pétale de rose.